Instantanés d'instants de bonheur
Bonjour mes Chers !
Tout d'abord, laissez-moi vous souhaiter un très bon 14 juillet ! Avez-vous festoyé hier soir ? Un petit tour au bal, peut-être ? Ou Avez-vous eu la chance d'admirer un beau feu d'artifices ? Comme il doit être plaisant d'être en vacances en bord de mer en ce jour... Je me souviens d'y avoir passé mes plus beaux 14 juillet. A Paris, je trouve l'ambiance beaucoup moins agréable ; trop de monde (et pas toujours de la meilleure compagnie), et ces dernières années, le temps était franchement médiocre.
Pour l'heure, je regarde le défilé tandis que les avions -que nous pouvons voir à la télévision quelques secondes plus tard- survolent l'immeuble qui fait face au nôtre (ma mère exulte comme une gamine de huit ans ^^).
Par chance, notre week-end, comme toute la semaine passée et celle à venir, sont sublimés par un merveilleux soleil et des températures idéales.
Je me rends compte que je n'avais pas profité de vacances estivales depuis de très nombreuses années : 2006 et 2007 furent laborieuses, puisque j'avais consacré les mois de juin-juillet et août à des stages en maisons d'édition ; 2008 restera l'été de la rédaction de mon mémoire de Master II, avec une soutenance mi-septembre ; 2009 et 2010, premiers étés de doctorante, il faut s'acrorcher et faire ses preuves ! 2011, je m'apprête à être chargée de TD à l'université à la rentrée de septembre et passe l'été à préparer mon planning, mes cours et à retravailler un article pour une revue féministe. 2012, je décide début juillet de me lancer dans la grande aventure du Capès de Lettres, avec rentrée début septembre en prépa : l'été est donc consacrée à une nécessaire remise à niveau en littérature dite "classique", celle étudiée en classe, celle au programme de la formation et du concours. Plaisant mais peu distrayant, en dépit d'une semaine (ratée) passée en Espagne.
Autant vous dire que j'attendais -surtout après l'année épuisante écoulée- ces mois de juillet et août avec la plus vive impatience ! Et c'est avec gratitude que j'accueille chacune des journées ensoleillées qui se présente, avec un immense plaisir que je m'efforce (oh... pas grand besoin de me forcer, rassurez-vous !) de les enchanter. Je ne veux perdre ni gâcher aucun instant.
Aussi, voici, en quelques images, un petit aperçu de ces sept derniers jours.
On enfile, avec joie, une tenue légère :
Après des mois de pulls, gilets, écharpes, doudoune, gant,... Bref, de style oignonesque, c'est merveilleux de pouvoir déambuler dans les rues parisiennes en sandales et slim léger. J'ai, par ailleurs, eu l'occasion de solder cette semaine et, mes Chers, vous dire que j'ai totalement craqué reste en-deçà de la vérité ! Je me suis offert de très jolis pantalons de couleurs vives, vert menthe, corail, lavande, deux slim à pois, un étoilé, un autre bleu pâle et rose tendre, des petits hauts tout aussi gais lurons, du rose, du vert, des chemises en jean, dont l'une motif Liberty, des gilets adorables, léopard (mais discret !), beige, corail, des vernis à ongles assortis à toutes ces parures, un sac fuschia et même un manteau, blanc comme neige (et très "Catherine Deneuve ^^), pour accueillir l'automne (qui peut bien attendre, nous sommes d'accord !). Toute cette palette de couleurs dans ma penderie me met vraiment du baume au coeur, je vous le garantis :)
On profite du soleil en terrasse des cafés
L'embarras du choix côté lecture mais Les Filles de l'ouragan, que je dévorais en début de semaine a remporté le match haut la main ! Ceci étant, le nouveau Vanity Fair est très agréable, avec d'intéressants articles, quant au Première, indispensable, il m'a appris que la sortie du prochain Woody (avec Cate Blanchett, s'il vous plaît) sortirait le 25 septembre. Ô joie !
Ou dans les parcs
Mon nouveau dada ? Passer une heure, un peu moins, un peu plus, peu importe, à lire sur un banc, au calme, tout en profitant du soleil. J'ai glané quelques couleurs, sur les avant-bras et des tâches de rousseur ont commencé à envahir mon front et mon bout du nez ! Les gens que je croise lors de ces heures paisibles sont très aimables, beaucoup de lectrices (avec des livres empruntés à la bibliothèque du quartier !), des sourires échangés ainsi que quelques mots tout simples mais qui changent de l'indifférence habituelle.
Bureau et accessoires passent eux aussi à l'heure d'été
L'eau pétillante, agrémentée de quelques morceaux de pamplemousse, a remplacé le thé fumant (indispensable, néanmoins, le matin), Moomin m'accompagne partout et est chargée de garder mes lunettes de soleil ainsi le roman que je traîne partout où je me rends : Un été avec Louise, véritable coup de coeur littéraire (je m'insurge contre les critiques mitigées que je ne comprends absolument pas tant ce roman m'apparaît parfait, fond et forme).
Huuummmm, les balades dans Paris
Un coucou à Madame Tour Eiffel, à l'occasion de ma visite au musée du Quai Branly, pour l'exposition Cheveux Chéris.
Et le marathon-expo qui se poursuit
Au Grand Palais, cette fois-ci, pour Dynamo, dont je vous parlerai la semaine prochaine, sans faute.
Connaissez-vous WHSmith ?
Notre librairie-épicerie anglais parisienne. Très jolie, très généreusement fournie (livres, DVD, presse, mets, petites bêtises anglo-saxonnes,...) mais les prix pratiqués sont totalement déroutants, malheureusement. J'aime, cependant, y flâner dès que mes pas me portent vers les Tuileries.
Un petit tour de manège ?
La fête foraine des Tuileries demeure ma préférée, colorée, petite, familiale, on peut la traverser tout en admirant les magnifiques immeubles de ce quartier bourgeois, tout en sachant que la magnificence du Louvre sera là pour nous accueillir au bout du chemin.
Ma balade de jeudi, depuis les Champs-Elysées (déjà parés pour le défilé), jusqu'à la Bastille, où j'ai fait une pause-ciné pour Plein Soleil, de René Clément avec le divin Alain Delon (film que je ne peux que vous recommander tant je l'ai trouvé excellent et indéniablement de saison), m'a fait redécouvrir ma ville. Un vrai bonheur de la traverser en toute tranquillité, à son propre rythme, de pouvoir marquer des pauses, où et quand on le souhaite, d'admirer ceci, d'ignorer cela. La solitude embellit véritablement mon été.
Ma semaine a été marquée par d'autres petits plaisirs, comme le retour à la salle de sport (malheureusement, le cours de Tai Chi Chuan est fermé pour l'été, reprise le 1er septembre), course à pieds et Pilates, Body Balance demain ; des romans de grande qualité, même si mon rythme de lecture a considérablement baissé en raison de mes nombreuses vadrouilles ; beaucoup de films en salles et de satisfactions : Plein Soleil -donc- mais aussi Le Congrès -qui m'a charmée par la présence de Robin Wright, actrice à la beauté aussi discrète que délicate, et -immense surprise- Joséphine ! Oui, oui ! J'ai tout bonnement a-do-ré le film de Madame Obadia qui m'avait déjà réconciliée avec Sandrine Kiberlain dans Romaine par moins 30. Elle nous offre encore une fois un personnage féminin cartoonesque, loufoque et très attachant en la personne de Joséphine, interprétée par la vivifiante Marilou Berry. Plus comique que romantique, ce film de filles est une réussite, un doudou caché dans une boîte à rires que je compte me procurer dès qu'il sortira en DVD. Je n'avais pas eu de coup de coeur aussi sincère pour une héroïne depuis Bridget, c'est dire ! Et pourtant, je n'aime pas du tout le personnage créé par Pénélope Bagieu, c'est dire le travail personnel effectué par la réalisatrice pour faire sien l'univers de Jo de laquelle il est impossible de ne pas se sentir proche et solidaire (et je me dis que c'est peut-être la raison du déchaînement des mauvaises langues : les filles-spectatrices n'apprécieraint pas qu'on leur mette le nez sur leurs défauts, pourtant flagrants, anodins et partagés ! Mauvaise foi, les meufs !!).
Au programme aujourd'hui : petit moment girly, masque, douche parfumée, manucure lavande (assortie au pantalon du jour !), grand rangement de penderie-dressing, opération valise et Emmaus, un ou deux épisodes de séries ou un DVD, promenade-lecture au parc, verre partagé en terrasse et, pourquoi pas, Monstres Academy -qui a très bonne presse, même les Cahiers du Cinéma y trouvent leur compte, dingue !) en fin de journée.
Je compte terminer -malheureusement- Un été avec Louise, auquel je consacrerai un billet la semaine prochaine, et commencer Maine. Même si je quitterai à regret le personnage de Cora, je pense que ma prochaine lecture saura me consoler.
Enfin, il me faudra préparer un petit planning-hebdomadaire, afin de ne pas perdre une minute de ma liberté chérie, de ma grande chance d'être parisienne et heureuse en cette merveilleuse saison !
Je pense visiter l'exposition Demy à la Cinémathèque, l'occasion de passer du temps dans le parc de Bercy et de voir un film ou deux à l'UGC et, éventuellement, découvrir l'oeuvre de Félix Ziem, exposée au Petit Palais, un de mes musées favoris, notamment pour son agréable et intimiste jardin. Côté cinéma, beaucoup de sorties tentantes, particulièrement Une Journée à Rome et Juliette. Mais je suis particulièrement impatiente de voir, de découvrir même, sur grand écran Hiroshima mon Amour, classique qui manque à ma culture cinématographique. Impardonnable. J'ai bien envie de profiter du soleil dans le jardin du Café suédois, de l'Institut du même nom, situé à quelques pas de la belle place des Vosges.
Et, bien entendu, je me laisserai guider par mes envies, instincts, laissant toute la place à l'inattendu, aux surprises, aux imprévus.
Et vous, mes Chers, où êtes-vous ? Que faites-vous ? Les journées sont-elles encore et toujours laborieuses ? Si oui, sentez-vous un léger changement de rythme, d'ambiance sur votre lieu de travail ? Avez-vous la possibilité de troquer l'heure de la cantoche contre un petit repas en extérieur, les pieds dans l'herbe, le nez au soleil ? Préparez-vous des petites recettes estivales ? Thé glacé, salades fraîcheur ? Je veux tout connaître de vos instants de bonheur, surtout les plus anodins qui sont souvent les plus savoureux.
Je vous embrasse et vous souhaite un merveilleux dimanche :)
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