Dynamo au Grand Palais : Un siècle de lumière et de mouvement dans l'art, 1913-2013
Hello mes Chers !
Comment allez-vous ?
Ici, les vacances se poursuivent et j'en profite pour sortir, me balader dans Paris et visiter quelques expositions de saison. Ma petite liste diminue (étonnamment, elle fond plus rapidement que ma PAL !) mais il me reste quelques découvertes à faire d'ici la rentrée. Ouf !
Dernier musée en date, le Grand Palais, où je devais récupérer ma carte Sésame+ qui me permettra de coupe-filer toute l'année au Grand Palais ainsi qu'au musée du Luxembourg, ce qui peut s'avérer fort utile. L'exposition du moment, Dynamo, ne me tentait pas plus que ça, tout en attisant ma curiosité, et comme vous commencez à bien me connaître, vous vous doutez bien qu'une fois sur place, je n'ai pas résisté à l'appel de la culture.
Dynamo est une exposition, plus que tout autre, visuelle : comme l'indique le titre, elle nous propose de traverser un siècle de créations, de créativité, en abordant les thèmes de la lumière et du mouvement. Espace, couleurs, formes,... sont donc exploités par les artistes qui se livrent à des réflexions personnelles donnant lieu à des oeuvres qui m'ont paru plus ou moins pertinentes, fascinantes, accessibles, rigolotes, ou totalement hermétiques (genre : "WTF, mec ?!")
On traverse les époques à la découverte de créateurs tels Jean Tinguely, Jeppe Hein, Gerhard von Graevenitiz,... d'illustres inconnus pour moi, ce qui -en définitive- permet une balade ludique et originale à travers le magnifique musée qu'est le Grand Palais. Pour une fois, les photographies sont autorisées ; aussi, l'exposition étant -comme je vous l'ai dit- fondée sur la dynamique visuelle, mettant -littéralement- en scène des réflexions sur l'espace et notre champ de vision dont certains nous démontrent l'instabilité, davantage tournée vers le sensible, en somme, mon billet fera alors la part belle aux images plutôt qu'aux mots.
Assauts lumineux et hypnotiques, lignes, verticalité,... Que la lumière soit !
Distorsion : quand les oeuvres, faites de surfaces géométriques, jouent avec notre rétine, mouvement et relief entrent en piste.
Formes et ombres : l'espace n'est plus seulement représenté mais investi et le visiteur ne sait plus où donner du regard.
Le majestueux escalier du Grand Palais et sa terrasse habillés pour l'été.
Miroir, mon beau miroir...
La dernière partie de l'exposition est consacrée aux "Pionniers", rappelant l'importance de l'art abstrait dans ce travail sur l'espace, le mouvement, la vision.
Duchamp et Calder, fidèles au poste.
Une exposition qui s'est révélée, dans son ensemble, bien plus intéressante que je l'imaginais -à mes yeux tout clignotants ^^- même si certaines oeuvres m'ont laissée franchement dubitative tandis que d'autres ont quelque peu heurté ma sensibilité rétinienne (la violence de certains assauts lumineux, bruitages récurrents, l'utilisation de fumée,... peuvent être dérangeants). Elle vaut surtout pour l'expérience tout à fait inédite qu'elle permet, le musée lui-même étant totalement métamorphosé par ces diverses installations.
Seriez-vous plutôt curieux de découvrir cette exposition ou, au contraire, vous soupçonnez-vous totalement insensibles à cette forme d'art ?
Et hop ! Je challengise !