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She wore blue velvet
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2 mai 2014

Marley et moi, de David Frankel -2009-

Hello Hello :)

La semaine passée, ma copinaute Fondant, grande experte du roman-chausson-bonne humeur-countrysant-rafraîchissant- en un mot : top-moumoute, invitait dans son refuge John Grogran, l'auteur de Marley et moi.

Si ce titre vous dit quelque chose, c'est peut-être grâce à son adaptation-ciné, sortie sur nos écrans français en 2009, mettant en scène Jennifer Aniston et Owen Wilson. Je n'ai jamais lu le récit à l'origine du film, en revanche, j'ai vu ce dernier dès sa sortie en salle, puis l'ai visionné maintes fois en DVD car il s'agit d'un de mes doudou-réconfortants. Pour faire écho au joli billet de Fondant -qui m'encourage plus que jamais à passer des images aux mots !- j'ai remonté de mes archives la petite chronique rédigée après ma découverte du film et il s'avère que j'y ai trouvé les mêmes qualités qu'évoque si bien ma copinaute à propos du livre, ce qui confirme la justesse de l'adaptation, n'est-ce pas ?!

Je vous laisse avec mes impressions d'antan mais toujours d'actualité !

Jenny et John sont mariés depuis quelques temps quand Jenny, qui a scrupuleusement programmé sa vie, décide que le moment est venu de passer à l'étape suivante : faire un enfant. Sur les conseils de son ami et collègue Sebastian, éternel célibataire-dragueur, John offre à son épouse, histoire de retarder un peu le projet-bébé, un labrador qu'ils prénomment Marley. Malheureusement, Marley n'a pas la zénitude du célèbre chanteur, il est plutôt du genre "catastrophe ambulante" ! Malgré tout, Jenny et John s'attachent très vite à leur nouveau compagnon qui sera présent à chaque étape de la vie du couple.

J'avais lu un peu partout que Marley et Moi était plus qu'une pure comédie canine à la Beethoven, et c'est diablement vrai ! J'ai passé un moment délicieux en compagnie de ce chien infernal mais également du jeune couple Jenny (Jennifer Aniston, toujours aussi belle et talentueuse) et John (Owen Wilson, impeccable), que l'on voit évoluer au fil des ans. Marley et Moi soulève en effet tout un tas de thèmes en rapport avec l'amour, le quotidien, la famille, le travail, les priorités, etc. Des thèmes finalement très sérieux et qui nous concernent tous à un moment de notre vie. Avant de voir le film, je m'étais beaucoup interrogée sur le titre : pourquoi Marley et Moi et pas Marley et Nous, s'agissant d'un couple ? Dès les premières minutes, la réponse était sous mon nez : l'autre personnage principal de cette histoire de famille est John-Owen Wilson.

marley plage

Tout d'abord, c'est lui qui décide d'accueillir Marley, qui lui donne son nom et s'occupe de lui les premiers jours (Jenny étant absente). C'est donc une complicité toute particulière qui lie ces deux chiens fous aux caractères similaires. Car si Marley enchaîne les bêtises, John n'est pas non plus le genre de mec à vouloir se ranger définitivement. Il est marié à Jenny, l'aime sincèrement mais n'est pas vraiment prêt à se lancer dans l'aventure de la paternité.

marley famille

Par ailleurs, j'ai adoré la manière dont le thème du travail était traité à travers son personnage : journaliste de profession, John est tiraillé entre son désir de faire du vrai journalisme, du journalisme sérieux, du journalisme de mâle, comme son ami Sebastian qui parcourt le monde, et sa préférence pour le métier de chroniqueur, moins gratifiant mais dans lequel il s'épanouit vraiment, grâce auquel il peut offrir un peu de bonheur aux gens en étant drôle et léger. Toutes ses interrogations m'ont semblé très réalistes. Pour en revenir à Marley, s'il est très présent au début du film (enchaînements de gags canins qui font hurler de rire les enfants -et les grands enfants-), il se fait plus discret par la suite. Le film devient une chronique familiale, dans laquelle un chien vraiment insolite vient mettre un peu de folie, et c'est parfait comme ça.

marley neige

Je suis très emballée par ce film qui nous fait passer par toute une gamme d'émotions (les quinze dernières minutes sont très "émotionnantes" !) et nous fait réflechir sur notre vie, nos projets et nos envies. J'étais vraiment contente d'être allée le voir seule et surtout à l'avant dernière séance : j'ai pu rentrer chez moi dans le Paris nocturne que j'adore, seule avec mes pensées, totalement transportée par ce film léger et profond à la fois. (Tu vois, Fondant, je ne t'ai pas menti dans mon commentaire ^^).

Je vous souhaite à tous une très belle journée et vous donne rendez-vous prochainement pour d'autres douilletteries et réjouissances plaisantes :)

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Commentaires
M
Oh comme j'ai envie de le voir maintenant ! Je n'étais pas tentée plus que ça avant de lire ton billet, mais maintenant je veux absolument le découvrir !
E
Oui, le film est à voir, c'est sûr. Parfait pour un dimanche-doudou, entre rires et larmes. Beaucoup d'émotions, assurément.<br /> <br /> Gros bisous.
F
Tu as raison, Emma : cette histoire est belle parce qu'elle est en même temps touchante et très riche, parce que très réaliste !! J'ai été ravie de lire ton billet. Il faut absolument que je voie ce film ! Bises !! :-)
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