Tous les soleils, de Philippe Claudel : mes films de l'été #1

Bonjour tout le monde :)

Si la saison froide est propice aux soirées douillettes et aux fins de semaine casanières, on peut tout aussi bien s'accorder le plaisir d'un instant-ciné à la maison durant l'été. Après une longue journée de plage ou une belle balade, en cas de mauvais temps (malheureusement, cela arrive), lorsque l'orage gronde au-dehors et qu'on se retrouve agréablement blotti sur le canapé, une tisane miel-lavande à portée de mains, en solo, en amoureux ou en famille. Hummmm ! Comme il est bon de se délecter de belles images et sentiments.

Neige ou soleil, les petits bonheurs simples de la vie ignorent les aléas du temps.

Aussi, j'ai sélectionné quelques films qui m'apparaissent tout à fait de saison, dans lesquels l'accent est chantant, le soleil brille, l'innocence et la douceur règnent, la tendresse aussi. Une pointe de mélancolie pourrait bien pointer son nez, mais le plus souvent, des rayons de bonheur la chassent bien vite.

Je publierai un ou deux billets par semaine, et nous irons, ainsi, ensemble, de découverte en découverte.

Qu'en dites-vous ?!

Pour ouvrir le bal, j'ai choisi un film que j'avais beaucoup aimé lors de sa sortie en salle et dont Fondant a heureusement parlé il y a peu, me donnant très envie de le revoir.

Il s'agit donc de Tous les soleils, de Philippe Claudel

Aaaaah ! Quel joli film ! Un de ceux que l'on voit sans autre attente que la détente et l'évasion (ce qui est déjà pas si mal) et que l'on quitte les yeux remplis de larmes de joie, rassurés de laisser repartir des personnages si attachants enfin heureux, réconciliés avec eux-mêmes et les autres.

Le très bien nommé Tous les soleils propose une histoire familiale, amoureuse et amicale très classique, sans grande surprise mais qui se suit avec un enthousiasme grandissant, très probablement dû à son atmosphère chaleureuse. Alors que l'aventure ensoleillée se déroule à Strasbourg, le réalisateur a choisi de poser sa caméra au beau milieu d'une famille franco-italienne peu conventionnelle composée d'un veuf séduisant et de sa fille adolescente et surtout d'un oncle totalement barré qui passe son temps en peignoir à faire la révolution (Berlusconi en prend pour son grade au passage). 

L'italien se mêle au français lorsqu'éclatent les disputes, les portes claquent, on parle avec les mains, le ton monte mais l'esprit de famille règne et tout le monde se retrouve dans la cuisine, où cohabitent plantes aromatiques et charcuterie, autour d'un bon plat de pâtes. 

On se promène sur les quais ensoleillés et on tombe amoureux ; on a beau être professeur de musique baroque à l'université, on danse la tarentelle sur son bureau devant des étudiants aussi séduits que médusés.

Puis on tombe amoureux... 

Et on croise les beaux yeux d'Anouk Aymée.

Baignées par un beau soleil printanier, les images qui défilent sous nos yeux ont un air de vacances, appuyé par ce petit goût d'Italie, toujours très appréciable. Par ailleurs, si le personnage de l'oncle suffit à réveiller une histoire qui somnole par moments, il faut saluer la galerie de personnages secondaires hauts en couleurs (le policier anarchiste et la postière rebelle notamment) qui confirme la générosité d'un film qui a su rester simple et divertissant sans être stupide.

Le parfait film-doudou pour l'été (avec un Stefano Accorsi toujours aussi irrésistible ^^, hummmm !).

Comments

[summerday]

Il m'avait aussi bien plu à sa sortie. J'avais juste regretté le choix de casting pour Florence car je ne trouve pas Clothilde Coureau très intéressante comme comédienne.

[FondantOchocolat]

Justement, ça me donne envie de le revoir encore une fois ! :-)

[FondantOchocolat]

Oh oui,quelle merveille !! :-)

[Poleen]

Oh je me souviens l'avoir loupé à sa sortie et l'avoir regretté ! Il faut donc que j'y remédie, d'autant plus qu'il semble parfait pour l'été, en effet :)

Gros bisous ma belle !

[Milly]

Voilà un joli film que j'avais noté et dont j'ai oublié de regarder.. Je vais donc corriger..:)