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21 octobre 2013

Madame Pamplemousse et le Café à remonter le temps -Tome 2- de Rupert Kingfisher

Hello, hello mes Chers !

Comment allez-vous en ce début de semaine ? Le week-end a-t-il était bon ? Qui sont les veinards-vacanciers de cette belle assemblée ? Avez-vous des projets de sorties pour ces deux semaines qui s'offrent à vous ? Faites-nous rêver :)

De ce côté de l'écran, le week-end aura été magique. Côté ciné, je me suis régalée du Bonheur des Ogres, l'adaptation du roman de Pennac, dont je n'attendais vraiment pas grand chose (sans ma mère, je pense que je ne l'aurais pas vu). Ce film est un enchantement ! Nous sommes ressorties de la salle pleine d'énergie et de bonne humeur. J'en ai adoré le petit aspect suranné, enfantin, l'histoire est prenante, mêle suspense, romantisme, fantaisie à un soupçon de noirceur...

Et puis Paris, Paris, Paris pour décor, cela ne se refuse jamais !!

La fratrie Malaussène est tellement accueillante et fantasque qu'on éprouve grand peine à les quitter. Oh ! J'oubliais : les superbes tenues portées par Bérénice Béjo... Elles m'ont donné tout plein d'idées pour de futures séances shopping ! Quant à l'apparition d'Isabelle Huppert, même brève, elle demeure un bonheur d'ogre ^^

Entre les décorations de Noël qui parent le magasin et l'atmosphère chaleureuse, Au Bonheur des Ogres est un parfait film de saison, qui met du baume au coeur et nous plonge tout en délicatesse dans l'ambiance des fêtes.

au_bonheur_des_ogres_b

J'ai également vu Omar, dans un tout autre genre, mais tout aussi recommandable.

Dans mon dodo, c'est le merveilleux roman de Mathias Malzieu, Métamorphose en bord de ciel, qui m'a fait faire de beaux rêves enchantés. J'ai pu acquérir pour trois fois rien la magnifique édition illustrée : une pépite. Nous en reparlerons bientôt car je l'ai terminé ce matin (oui, oui, mes Doux, dès 4h50 je suis sur le pont, que croyez-vous ?!).

J'ai également acheté La Séance de John Harwood : fin de l'ère victorienne, grande demeure familiale, secrets de famille, journal intime, destins croisés,... Des éléments-atouts, n'est-ce pas ?!

Clou du week-end, la comédie musicale La Belle et la Bête... Ohlalala ! J'en suis encore toute bouleversée (et harcelée par de féériques pensées disneyiennes  ^^).

Ahlalala, mes Chers, je suis vernie et terriblement pressée d'entrer dans la période des fêtes !

Pour rester dans cette ambiance enchanteresse, j'ai fait appel à une invitée haut de gamme, une divine ensorcelleuse : la délicieuse Madame Pamplemousse, cette cuisinière, un brin sorcière, au beau regard violet que je vous ai présentée il y a peu. Elle a tellement apprécié votre compagnie qu’elle a souhaité revenir vous faire un petit coucou, sans oublier de nous rapporter quelques délicieuses recettes de son cru que nous dégusterons autour d’un verre de son fameux vin à la violette (même s’il est un peu tôt pour cela mais, chut, cela restera notre secret !). Qu’en dites-vous ?

madame pamplemousse 2

Pour cette deuxième aventure, nous retrouvons avec joie toute la fine équipe du premier tome au grand complet. Madame Pamplemousse, donc, fidèlement escortée par son chat, le très courageux et chevaleresque Camembert, ainsi que Madeleine, nouvelle étoile de la gastronomie qui –on en est ravi pour elle- ne travaille plus jamais pour son horrible oncle dans son sordide Cochon Hurleur mais fait des miracles à L’Escargot affamé, qui joui d’une très belle réputation.

Un Paris idyllique, digne de Midnight in Paris ou d’une comédie musicale américaine, sert toujours d’écrin aux personnages auquel s’est joint Monsieur Moutarde, le propriétaire du charmant Café du temps perdu.

« Quelque part dans Paris, tout en haut d’une petite rue escarpée du quartier de Montmartre, il y a un café. Un café à l’ancienne, au décor élégant, avec des tables en bois luisant, des vitres gravés de volutes et d’arabesques, et un auvent à rayures jaunes et vertes. »

Délicieusement désuet, n’est-ce pas ?

Si affiches anciennes, antiquités et autres curiosités font le charme de l’établissement, ce qui attire l’œil dès qu’on y pénètre est son étrange percolateur. C’est qu’il ne s’agit pas d’une machine à café tout à fait… comme les autres mais d’un Générateur Papillaire de Déjà-Vu Spatiotemporel, invention conçue par Monsieur Moutarde et son amie (et la nôtre) Madame Pamplemousse. Tout le génie de cette machine réside dans le singulier breuvage qu’elle produit, recette créée d’après le constat tout proustien que « le goût fait revenir le souvenir comme si on y était réellement. » Mais les vertus de ce nectar sont plus précieuses encore puisqu’en avaler une pleine tasse permet de voyager dans l’espace et dans le temps !

Aussi, lorsque Paris, sa douceur de vivre, son architecture, ses merveilleux musées et ses petits établissements typiques –dont le magasin de Madame Pamplemousse- sont menacés par le gouvernement en place, Madame Pamplemousse, Camembert et Madeleine embarquent pour un grand, TRèS grand, voyage. De la fin du crétacé, soit dix-huit millions d’années avant notre ère, aux brumeuses îles britanniques sur les traces du monstre du Loch Ness, ils vont parcourir le monde et naviguer dans le temps afin de rassembler les ingrédients nécessaires à la recette qui sauvera Paris des griffes de ces immondes politichiens. 

Mes Chers, ne vous fiez absolument pas à la quatrième de couverture qui tire de je-ne-sais-où que la mission de nos amis est de sauver le monde de la mélancolie. N’importe quoi ! Les enjeux de l’intrigue signée Rupert Kingfisher, dont j’aime toujours autant le style, léger et poétique, la prose délicate mettant en valeur un imaginaire très personnel, rempli de couleurs, de saveurs, de parfums,… sont nettement différents puisque l’auteur oppose ici le peuple parisien, amoureux des beautés de la ville, au cynisme d’un gouvernement totalement insensible qui fonde l’avenir de la capitale sur l’ultra-modernité. Sujet crucial, n’est-ce pas ? Quel Parisien voudrait voir Paris ainsi défiguré au nom du profit ?! Non mais !

Ce qui est certain est que nos amis se lancent corps et âmes dans cette aventure véritablement palpitante qui rend ce deuxième tome bien différent du premier qui se passait, pour ainsi dire, en huis-clos, au Cochon Hurleur. Rupert Kingfisher, tout en conservant les ingrédients qui font de ses romans une série pleine de charme, étonnante, qui stimule l’imagination comme les sens, parvient à nous surprendre en changeant radicalement l’atmosphère qui règne ici. 

Quant aux illustrations de Sue Hellard, elles trouvent toujours leur place entre des pages qui se tournent trop vite et donnent au récit encore plus de malice, de dynamisme, tout en embellisant l’ouvrage. Le trait de cette illustratrice me plaît énormément, simple et très expressif, pareil à la plume de son collaborateur. 

Je ne sais pas vous mais, en ce qui me concerne, je ne dirais pas non à une troisième aventure et cela tombe bien car elle est disponible, toute chaude, sortie du four (empruntée vendredi par votre serviteuse ;)) 

A bientôt, donc, Madame Pamplemousse, Camembert, Madeleine et tous leurs amis.

Et à tout vite mes très Chers Amis :)

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Commentaires
F
Ma chère Emma je me permet de ne pas être d'accord avec toi ! <br /> <br /> Au bonheur des ogres fait partie de mes romans doudou (comme toute la saga Malaussène). Que j'ai découvert au lycée et que je relis régulièrement comme un vieux pull qu'on enfile le dimanche soir :) <br /> <br /> J'avais donc très peur de l'adaptation et si le film est sympathique, je n'y ai pas retrouvé l'esprit si particulier des livres. (Mais il aura quand même eu le mérite de réveiller ma Christmas fever ^^) !<br /> <br /> Gros bisous ma belle
F
Décidément, il faut absolument que je découvre cette série qui a vraiment TOUT pour me plaire !!! :-) Je crois que je ne vais pas résister bien longtemps... :-)
L
Très tenté par l'adaptation du bonheur des ogres, (que je n'ai pas lu d'ailleurs) mais j'ai vu un extrait qui m'a donné l'eau à la bouche ;0) Quand à "La séance" je l'ai lu mais il m'a un peu déçu, j'espère que tu l'aimeras plus que moi... Et cette mlle Pamplemousse est vraiment très tentante... La couverture déjà est magnifique, et j'adore l'univers des cafés et des bars, dont l'atmosphère est toujours particulière... Quand à cette idée de breuvage qui permet de voyager dans le temps et l'espace, quelle idée géniallissime !!!
L
Je ne m'étonne pas que l'adaptation de Pennac puisse être réussie. Ses personnages ont un humour bien spécifique et attachant, ainsi qu'une malice qui ne se refuse pas. <br /> <br /> Quant aux ouvrages de Mathias Malzieu, il fallait que je rebondisse dessus car ce sont toujours de vrais délices d'onirisme. Aucun ne m'a encore déçue jusque là.<br /> <br /> <br /> <br /> Je me réjouis de ton programme encore joliment chargé, et me délecte absolument de ce "Madame Pamplemousse" dont la critique me ravit. C'est tout à fait dans l'état d'esprit de ce que j'ai envie de lire en ce moment, un peu léger et poétique à la fois. De plus, j'aime tant les livres illustrés. L'idée d'une ambiance "Midnight in Paris" me comble définitivement. Je m'y laisserai captiver sans hésiter.<br /> <br /> Bisous ma belle
M
Par tout hasard, j'ai emprunté ce tome et le 3 - la confiserie. Je n'ai pu au fond résister au 'rayures roses et blanches' du livre. Je ne m'étais pas encore décidé à les lire. (trop de choix de lecture ces temps-ci) Ton billet est tentant. J'ai quand même mis ces deux tomes sur mon billet du premier avec les résumés.. Mais je réfléchis encore. Je suis toujours dans le livre de Maryse Wood! que j'aime bien! :)
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